IHS-CGT-76

Le Fil Rouge Livre: 1936, ils ont osé, ils ont gagné UL-CGT de Dieppe

          Haute-Normandie Pages d'Histoire sociale 

Interview de Gilles Pichavant sur France Bleue, sur la publication du livre "Mai-juin 68 en Seine-Maritime"

Présentation du site

Sarkozy, Jean Jaurès ,et la Lutte des Classes Le choix de la défaite (Annie Lacroix-Riz) le mythe de la "bonne guerre" Vidéos de la visite historique de Dieppe (2006)

La guerre hors limite, et la paix sans visage

(5 juin 2011)

Dans la revue Navire & histoire (N°66),que l’on trouve en kiosque, l’éditorial non signé intitulé “La guerre hors limite et la paix sans visage” traite de la situation de guerre dans laquelle nous nous trouvons aujourd’hui, suivi d’un gros dossier sur la guerre en Libye.

Le listage des faits actuels et les commentaires que l’éditorialiste en fait propose un éclairage que l’on ne trouve nulle part ailleurs, alors qu’on devrait le trouver ailleurs, dans les revues “de gauche”.

Mais même dans les journaux communistes on note un décalage avec la brutalité de la réalité.

Scénarisation de la mort d’Oussama Ben Laden, Libye, Japon, Côte d’Ivoire, Palestine, modernisation des marines militaires, lutte anti-piraterie, sont décrites successivement, avec un autre regard.

Aujourd’hui, comme les événements en Libye le démontrent ( au moins pour ceux qui prennent encore le risque de s’arrêter pour penser), ces piscines [de "mensonges"], débordent et forment un immense marécage voilant le fond totalitaire sur lequel sont bâties les sociétés modernes sous un discours “humanitariste” de plus en plus mielleux“.

Je m’étais fait la réflexion que l’intervention en Libye avait beaucoup de points communs avec l’intervention française en Algérie en 1830. Ce numéro de Navire & Histoire me conforte dans cette vision des choses.

Décidément ce début du 21e siècle ressemble de plus en plus au 19e siècle.

A noter ce listage des morts entre le 10 janvier 2011 et le 14 mai:

Autre info, dans la note 3 de bas de page: “Uniquement chez les agriculteurs indiens, la crise économique de 2008 aurait entraîné 14 000 décès par suicide. Combien d’hommes, de femmes et d’enfants sont morts des conséquences directes des jeux financiers ? “

Comme le dit l'éditorialiste, "Comme en 1919-1920, le commandant Dellaplane (héro d'un film de Bertrand Tavernier) ["la vie et rien d'autre" GP] ne manque pas de travail s'il veut restituer leur identité à toutes les victimes de ce début d'année 2011, sans compter qu'il existe également de nombreux conflits oubliés au coeur de l'Afrique, en Asie, au Causase, et en Asie centrale, et que la guerre économiquer fait églement de nombreuses victimes "invisibles" à travers le monde..."

Xynthia et le service public

Depuis le passage de la tempête Xynthia, qui a fait 51 morts en France, principalement sur le littoral atlantique, voici que l’on brandit la fatalité !

« Vous comprenez, avec l’élévation du niveau de la mer qui est la conséquence de l’élévation de la température de la planète, les catastrophes sont devenues évidentes et normales. Ma pov’ dame et mon pov’ monsieur ! faudra s’y faire ! c’est fatal ! »:

Non ! Stop !

Notre « rigolo » de Président n’a pas dit, comme son illustre prédécesseur, Mac Mahon, "Que d’eau, que d’eau" . Mais il a dit quasiment la même chose : "Il faut qu’on s’interroge pour savoir comment en France, au XXIe siècle, des familles peuvent être surprises dans leur sommeil, mourir noyées dans leur maison".

En réalité le "bonhomme" nous bluffe : Il cherche a cacher ses propres responsabilités, celles de ses ministres, comme celles de ses prédécesseurs.

Car non ce n’était pas fatal ! Non, ce n’est pas la faute à personne !
Car les digues sont en accusation ! En cédant sous la pression des vents violents combinés à une forte marée et une puissante dépression, celles qui protégeaient les zones aujourd’hui inondées en Charente-Maritime ont été responsables des plus gros dégâts.

A l’Aiguillon-sur-mer, les digues ont été construites en 1784. Depuis il aurait fallu les entretenir, ce qui n’a pas été fait !

Vous savez, ils nous disent qu’il faut « réduire les dépenses publiques« . C’est quoi une dépense publique, si ce n’est une dépense qui sert à assurer la sécurité de nos concitoyens: par exemple entretenir les digues !

Mais il aurait fallu une République plus soucieuse de la vie et de la santé des citoyens, et moins soucieuse des revenus des banquiers et des spéculateurs ! Il aurait fallu une république sociale.

Car pour entretenir les digues il faudrait inventer un grand Service public de l’Équipement, non? Ou plutôt réinventer; car ce Service public n’existe plus !

Nos gouvernants se sont attelé depuis 30 ans à le casser. Leur politique est de continuer à supprimer des dizaines de milliers d’agents de l’Etat tous les ans, parce qu’il parait que le service public coûte trop cher ! Il faut « faire maigrir le mammouth« . Il faut, disent-ils « réduire les dépenses publiques« .

Aujourd’hui la DDE maritime n’existe plus. Elle a été démantelée et basculée aux départements. Les salariés qui y travaillaient ont été blackboulés de service en service. Aujourd’hui les digues craquent : normal, car il n’y a plus personne pour les entretenir. La responsabilité de l’entretien a été reversé aux collectivités locales qui n’ont pas les moyens de l’État. Aujourd’hui ce qui reste du Service public de l’Équipement a tellement maigri qu’il n’existe plus.

Rien qu’en Charente-Maritime, le coût des réparations et du renforcement des digues du département s’élèverait à 135 millions d’euros, selon une première estimation.

Oui, aujourd’hui, avec cette politique, les citoyens ne sont plus protégés !

Et vous savez où est le véritable scandale ? Que personne n’appelle à la démission des principaux personnages de l’État !

Je suis étonné que personne n’appelle à la démission:

Pas vous ?

Car c’est bien leur politique, qui est à l’origine de la catastrophe; si elle continue ce sera pire ! Il y aura d’autres catastrophes !

Oui à cause d’eux, personne n’est plus en sécurité nulle part !

petition

Le 14 mars, j'ai voté Front de Gauche !

Front de Gauche

Non à la consultation payante des archives !!


Les Archives du Calvados viennent de mettre en ligne les registres de l'état-civil, ainsi que les registres paroissiaux. Cela fait suite à la même initiative prise par les départements de Meurthe-et-Moselle et de Savoie.
Sous le prétexte de faire contribuer les usagers à la numérisation des archives, l'accès devient payant à raison de 2€ pour 48 heures, 6€ pour 7 jours, 20€ pour 30 jours, et 200€ pour 365 jours.
Or les Archives départementales sont un Service public, payé par nos Contributions (pour ceux qui l'auraient oublié, les contributions sont le terme républicain pour remplacer le terme de l'Ancien Régime, les impôts). En quelque sorte, voilà que l'on veut nous faire payer deux fois: une fois par les impôts; une autre fois pour le service.
De même que la liberté d'aller et de venir est une liberté fondamentale, la liberté de pouvoir consulter librement les archives en est une autre.
Voilà donc un nouvel aspect de la dérive liberticide de notre société capitaliste !
Contre la consultation payante des archives, signez la pétition !
petition

Copenhague ! Ecoutez le discours de Chavez !

Vous avez regardé les informations télévisées pour tenter de comprendre ce qui ce passait à Copenhague. Vous avez lu les journaux. Et vous continuez à vous demander, mais qu’est-ce qui a bien pu se passer à Copenhague ?

En fait on ne vous a rien dit ! On ne vous a rien révélé des enjeux ! On vous a simplement dit que les résultats de Copenhague étaient désastreux ! Et qu’en gros c’était de la faute de la Chine et de l’Inde si on en est arrivé là. On a même dit que c’était la faute de l’ONU, et qu’il fallait une « Gouvernance mondiale » ! Mais c’est quoi une « Gouvernance mondiale » ? Pour quoi faire ?

Mais c’est quoi ce où « en est arrivé là » ? Où donc n’est-on pas arrivé ? Qu’en est-il exactement ?

Ecoutez le discours de Chavez, et vous comprendrez un petit bout de la vérité, celle qu’on vous cache ! Car NON ce n’est pas la faute de la Chine, ni de l’Inde, ni des pays du Tiers monde !
 
Regardez et écoutez !

Le discours est en deux parties

Partie 1


Chavez à Copenhague 1/2 Sous-titré fr

Partie 2

Chavez à Copenhague 2/2 Sous-titré fr

Souffrance au travail et Révolution informationnelle !

« Le développement de l’informatique et la division du travail, en faisant perdre au travail du salarié tout caractère d’autonomie, lui font perdre tout attrait. Le salarié devient un simple accessoire de la machine; on n’exige de lui que l’opération la plus simple, la plus monotone, la plus vite apprise. »

N’est-ce pas la description de la situation vécu par des millions de salariés de ce début du 21ème siècle ?

Ce morceau de texte n’est que la reprise d’un extrait d’un ouvrage célèbre, publié par un penseur du 19ème siècle en 1848. Il y décrivait les effets sur la classe ouvrière de la 1ère Révolution industrielle.

Pour retrouver le texte initial, il suffit de changer salarié par ouvrier, et informatique par machinisme.

« Le développement du machinisme et la division du travail, en faisant perdre au travail de l'ouvrier tout caractère d’autonomie, lui font perdre tout attrait. l'ouvrieré devient un simple accessoire de la machine; on n’exige de lui que l’opération la plus simple, la plus monotone, la plus vite apprise. »

La Révolution informationnelle, 3ème révolution industrielle depuis le début du 19e siècle, provoque aujourd’hui des changements brutaux dans le salariat dont personne encore ne mesure véritablement les conséquences; ou en tout cas que personne n’envisage qu’il puisse exister des analogies aussi crues.

Pourtant c’est véritablement le cas. France Telecom, par exemple, apparaît peut-être comme étant un exemple caricatural de ce phénomène. Mais c’est un laboratoire dans lequel se testent en grandeur nature, la mise en œuvre de cette perte d’autonomie du salarié du 21ème siècle, entrainant la perte de tout attrait du travail. C’est sans doute l’une des pistes à creuser pour comprendre l’explosion de souffrance au travail qui s’est révélée au grand jour ces mois derniers.

En effet, le téléopérateur devient un simple accessoire de la machine au travers du script qu’on lui impose de lire, pour répondre au client, et dont il ne peut sortir. De ce fait on exige de lui de ne pas avoir d’initiatives, c’est à dire  de se limiter à l’opération la plus simple, la plus monotone, la plus vite apprise.

Les effets sur l’encadrement n’en sont que plus brutaux; il n’a plus à penser, il n’a plus a réfléchir; il a à peser sur les salariés pour obtenir d’eux qu’ils n’aient plus d’initiatives, qu’ils ne sortent pas du cadre imposé, qu’ils se contentent d’appliquer les directives. De plus on leur enlève toute secrétaire ou assistant(e), et on alourdit leur travail de paperasseries administratives et bureaucratiques insupportables.

Mais l’on retrouve ces effets sur le technicien que l’on empêche d’exercer pleinement son art, que l’on contraint à des actions limitées, à qui l’on impose des cadences de rendez-vous client ce qui a comme conséquence de lui interdire d’aller jusqu’au bout du dépannage, c’est à dire d’avoir la satisfaction du travail bien fait.

Quant à l’environnement du travail, c’est la disparition des services sociaux de proximité, remplacées par des plateformes d’appel impersonnelles et souvent inaccessibles derrière des robots parlants ( »si c’est pour votre salaire tapez 1, si c’est pour vos congés tapez 2, et.« )

Karl Marx – car il s’agit de lui – en tire deux effets de ce constat, que l’on peut craindre pour aujourd’hui (j’ai remplacé les deux mots comme ci dessus pour rendre le propos plus actuel):

   1. Un effet sur la baisse des salaires:  « Par conséquent, ce que coûte le salarié se réduit, à peu de chose près, au coût de ce qu’il lui faut pour s’entretenir et perpétuer sa descendance. Or, le prix du travail, comme celui de toute marchandise, est égal à son coût de production. Donc, plus le travail devient répugnant, plus les salaires baissent. » Alors on comprend mieux les difficultés que les jeunes très diplômés éprouvent à vendre leur niveau de qualification contre un salaire correct en cette fin de 1ère décennie du 21ème siècle.
   2. Un effet sur la productivité du travail: « Bien plus, la somme de travail s’accroît avec le développement de l’informatique et de la division du travail, soit par l’augmentation des heures ouvrables, soit par l’augmentation du travail exigé dans un temps donné, l’accélération du mouvement des machines, etc. » Sans commentaire !

Les phénomènes décrits par Karl Marx en son temps – c’est à dire le temps de le 1ère révolution industrielle – je crains qu’ils ne ressemblent vraiment beaucoup à ceux de la 3ème, c’est à dire le temps de la Révolution informationnelle.  Revisiter les textes de Karl Marx n’en est que plus urgent à celui qui veut changer le monde !

Cet homme est dangereux !

Certains rigolent en regardant le procès Clearstream. Pas moi !
Lorsqu'un individu est capable de dire qu'il souhaite que son adversaire soit "Pendu à un croc de boucher", ça fait peur; oui, vraiment peur !
Un homme tristement célèbre leader de d'extrême droite, a tenu les mêmes propos en Allemagne au 1er tiers du 20e siècle; lorsqu'il a dit cette phrase on n'a pas cru qu'il irait jusque au bout de ses paroles : erreur ! Cet homme était Hitler !
Faire pendre à des crocs de boucher ses adversaires, Hitler l'a fait !
A mon avis, lorsqu'un homme profère de telles horreurs ("Pendu à un croc de boucher"), il est dangereux ! Oui, véritablement dangereux !
Pas étonnant alors que ses ministres tiennent des propos racistes.
La Phrase "Quand il y en a un, ça va. C'est quand il y en a beaucoup qu'il y a des problèmes", elle aussi a été prononcée en Allemagne par le même individu ; à cette époque il s'agissait des juif ! Aujourd'hui elle est prononcée contre des originaire d'Afrique du Nord, ou des musulmans, qui sont aujourd'hui stigmatisés de la même manière.
Il s'agit de racisme ! C'est très grave !
Non il ne s'agit pas de "dérapages"; d'ailleurs il y en a trop pour que ce soient des dérapages; c'est une véritable stratégie; c'est délibéré; c'est orchestré !
En réalité il s'agit d'ancrer la majorité présidentielle à l'extrême droite, en raclant les fonds de tiroirs des électeurs de Le Pen, pour s'assurer une victoire aux régionales de 2010 et rélection en 2012, afin de poursuivre et aggraver la politique inhumaine que nous subissons.
Il s'agit de monter à l'extrême droite que le gouvernement est sur ses valeurs.
Le National Socialisme c'était le racisme incarné ! On a vu les dégats qu'il a fait !
Attention: la bête immonde est toujours là, comme une hydre ; l'oublier c'est  hâter sa résurrection.
Prenons garde que la banalisation, jointe à des falsifications de l'histoire, ne provoque son retour, et celui de ses crimes !
Le démocrate aurait tort de sourire; s'il veut survivre, il lui faut combattre.

Je vote Front de Gauche !

Le 7 juin j'irai voter, car je considère que s'abstenir c'est voter Sarkozy !

J'irai voter Front de Gauche parce que cela prolongera mon vote NON au Référendum sur la Constition Européenne qui a obtenu 54,68% de vote des électeurs.

Faites comme moi : votez Front de Gauche !

Front de Gauche

Site du Front de Gauche sur Dailymotion

Le tube de 2009: l'impôt sur les fainéants

Dieppe le 15 décembre 2008

Avec la crise, revient à la mode les tubes de celle de 1929: voici l'impôt sur les fainéants de Montéhus chanson de 1930! Il faudrait vraiment trouver un groupe de Slam ou de Rock pour en faire le tube de 2009, vous ne trouvez pas ?

A noter que banquiers d'aujourd'hui ne sont pas des fainéants, mais plutôt des voleurs. Regardez le nouveau scandale américain: C'est un super spécialiste et professionnel de la banque, un ex-super-patron de la 2ème Bourse américaine, Madoff, qui se révèle être un voleur !

Madoff, voilà un super exemple pour nos jeunes générations ! Quand je vous disait que le capitalisme c'est le vol ! Au fait, quand est-ce qu'on nous révèle le Madoff français ?

Et dire qu'il y en a qui nous disaient qu'il fallait privatiser les banques car l'État n'était pas professionnel et ne savait pas faire ! En plus, c'étaient des fonctionnaires qui géraient tout ça: beurk ! Aujourd'hui il se révèle que les "traideurs" pompent les économies du petit épargnant ! Bravo les privatiseurs !

Et ceux qu'on nous a présenté comme étant les super spécialistes de la banque se sont révélés avoir été roulé comme des vulgaires gogos ! BNP Paribas, Société Général, Crédit Agricole et Natixis, ont joué avec l'argent de leurs clients ! Résultats, ces "super-spécialistes", formés dans les super grandes écoles, se sont fait flouer par de plus super-spécialistes qu'eux ! Ils ont fait disparaître 350 millions d'euros ! pas mal !

Mais rassurez vous: ce n'est pas les super patrons de ces banques qui vont payer l'addition : ce sera vous ! Eux, ils vont sabrer le champagne à la Bourse le 31 décembre, et faire la fête ! L'argent coule à flots dans ces milieux: c'est l'argent produit par le travail des salariés.

Karl Marx disait : "il ne faut au travailleur d'une demi-journée de travail pour vivre une journée entière. La deuxième moiti de la journée de travail est du travail forcé, du surtravail". La plus-value fabriquée par la deuxième partie de la journée est extorqué par les capitalistes. Cette survaleur produite par des milliards de salariés est allée engraisser les super voleurs du monde. Aujourd'hui par des tours de passes passe successifs, cette richesse a changé de mains. Et le gouvernement va demander aux salariés d'accroître leur exploitation pour remboursé les voleurs qui se sont fait voler: allons nous accepter ?

Quand est-ce qu'on nationalise les banques et qu'on met réellement les vrais voleurs et les vrais arnaqueurs en prison ?

Connaissez-vous la nouvelle expression à la mode dans les banlieues en 2009: on ne dit plus "se faire enc..." on dit "se faire traider"!

Crise financière: faire le choix de l'homme contre celui des voleurs

Dieppe le 4 octobre 2008

La crise financière qui secoue la planète montre l’urgence, pour l'avenir de l'humanité, de faire le choix de l'homme contre les voleurs (les capitalismes).

D’où vient la crise ?

La crise n’a rien de fatal ! C’est la conséquence de choix humain : le choix des banquiers et des spéculateurs, et des pouvoirs qui sont à leur service. C'est un jeu de bonneteau, dont notre vie est l'enjeu !

Le mécanisme est simple. Tout d’abord, aux USA, il y a eu le blocage des salaires, les licenciements, la vie de plus en plus difficile pour une immense majorité de salariés américains. Aux USA, le salaire minimum est à 500$ soit 340€ : Aux USA il ne s’agit pas d’un RMI que l’on a en restant à la maison : Non, il faut travailler pour gagner ces 340€, comme avec le RSA !

Mais pour travailler aux USA, il faut avoir une voiture, car il y a peu de lignes de bus et quasiment pas de trains ; Le Service public, ils ne connaissent pas ! L’automobile est obligatoire car le boulot à 340€ est parfois à 10km, ou 150km. Mais pour avoir une automobile il faut s’endetter.

Première étape de la crise : Le banquiers ont trouvé la solution : le prêt hypothécaire ! (Il était aussi dans les propositions du candidat Sarkozy !!!).

Le mécanisme de base: Vous possédez votre maison, parce qu’autrefois vous avez eu un bon salaire ; vous l’avez perdu ; et vous avez retrouvé un travail à 340€, mais très loin. Pas de problème ! La banque vous prête, mais en hypothéquant la maison. Elle vous prête, mais avec des prêts à taux d’intérêt fluctuant, selon le prix des maisons. Elle sait que vous ne pourrez pas rembourser les prêts, mais elle vous prête car elle veut vous dépouiller. Dans un premier temps, pas de problème, car le prix de maisons grimpe.

Deuxième étape de la crise : Patatras, le prix de l’immobilier chute. Normal, beaucoup de salariés n’ont pas pu rembourser les prêts (normal, avec un salaire à 340€ !). Les banques les ont expulsés, et ont mis en vente les maisons. Mais il y en a trop à vendre ; le « marché » s’effondre !

Troisième étape de la crise : Les banquiers américains, trouvent une parade ; faire payer les autres banquiers et les assureurs, et dans ces banquiers et assureurs, il y a, bien évidemment, des banquiers français et européens (exemple : les Caisses d’épargne, les assurances, etc., des gens "sérieux" et intelligents"... du moins c'est ce "qu'on" dit !!!).

Car, comme il y a des milliers de maisons en vente et qu’elles ne se vendent pas, les banquiers américains ont vendu les créances à d’autres banquiers, en leur faisant croire qu’ils faisaient une bonne affaire. C’est ce qu’ils ont appelé la « titrisation » (C’est le nom de ce « bonneteau » financier). Bref, c'est du vol ! C'est de l'arnaque ! Que nos "amis (banquiers)" ont refilé aux banquiers européens (en général on dit "amis américains" et pas "amis banquiers américains")

Quatrième étape de la crise : il faut rembourser ! Cette fois ci nos financiers, qui ont bien vécu (champagne, caviar, yacht de 50m, casino, Monaco et St Trop, etc.), ne peuvent plus rembourser leurs créances à d’autres banquiers ; les créances ne valent plus rien ! C’est la ruine à l’horizon !

La ruine ? Non !

Non, car il y a l’Etat (c'est-à-dire nous) !

Non, car à la tête de l’Etat ils ont pris soin d'y placer leurs copains !

Et pour financer l’Etat, donc les dettes des banquiers, il y a vos impôts ! Nos impôt !

A vos porte-monnaie !!

Rassurés ?

Le capitalisme ? C’est le vol !

Le « bonneteau » est un jeu illicite qui se joue(ait) sur les marchés avec un pion et trois gobelets. On cache le pion sous un gobelet. On déplace rapidement les gobelets, et on demande où, sous quel gobelet, est le pion. C'est toujours celui qui tient le gobelet qui gagne. Et bien le capitalisme c'est pareil. C'est ce que les banquiers et les financiers européens (et donc français) ont oublié ! Mais dans le bonneteau, le policier arrête celui qui manipule les gobelets. Ici on aide le manipulateur de gobelet à poursuivre "le jeu", et à continuer de spolier la masse des salariés !

Car, dans tout système, la richesse vient du travail des hommes et des femmes.

Le système capitaliste n’existe que pour aspirer vers une minorité, la plus grande part des richesses produites par le travail humain.

Pour cela , il y a d’abord, les pressions sur les salaires en faisant en sorte qu’ils soient le plus bas possible par rapport aux prix. Il y a la lutte contre "les charges", c'est à dire une part du salaire (Ce qu'on appelle "charges" n'en sont pas ! c'est du salaire différé, c'est à dire des sommes qu'on touchera en différé, lorsque l'on sera malade ou en retraite).

Il y a ensuite l’organisation de monopoles, de groupes et de cartels d'entreprises, pour empêcher la libre concurrence (tout en disant qu’ils sont « pour »). Plus les salariés se concurrencent et plus la part de richesse qui est aspirée vers les exploiteurs est importante ! Car s'ils sont pour la concurrence, c'est pour la mise en concurrence des salariés, pas celle des exploiteurs.

Et, ensuite, il y a tout un arsenal financier (prêts, cautions, assurances, etc.), et d’impositions (TVA, etc.), pour poursuivre l'extorsion de la plus value.

Enfin il y a la guerre, stade suprême de l’exploitation, stade suprême du vol organisé !

Aujourd'hui, après avoir aspiré les richesses produites, et les avoir dilapidées, ils proposent de se faire rembourser par l’Etat (c’est à dire par vous !) pour pouvoir recommencer !

Heureux?

C'est quand qu'on fait la Révolution !

Comprendre la Crise: interview de Henri Sterdyniak dans l'Humanité

Cette vidéo a été publiée le 13 avril 2008


Crise financière : avec Henri Sterdyniak
envoyé par HumaWebTV

 

 Henri Sterdyniak est Directeur du Département économie de la mondialisation de l’Observatoire Français des Conjonctures Économiques (OFCE), et professeur à l’Université Paris-Dauphine. Il est signataire de l’appel européen contre les mouvements des capitaux en Europe.

Cette vidéo publiée le 13 avril 2008 donne des clés pour la compréhension de la crise financière de septembre octobre 2008, et la suite. L'interviewé montre bien l'origine de la crise et les mesures nécessaires à prendre. Entretien réalisé par Pierre Chaillan, montage Benoît Pradier

Le capitalisme ? ça ne marche pas !

(Dieppe le 22 septembre 2008)

La "crise" financière, dont on nous rabâche les oreilles, est la marque de l'échec d'un système.

Crise ? C'est un mot "valise" pour cacher les responsabilités des plus hautes autorités du système et de ses grands idéologues. Car cette crise est la conséquence de choix. Elle n'est donc pas fatale. Ce système ne sert qu'à extorquer les richesses produites par le monde du travail (la classe ouvrière), et à les concentrer dans les mains des plus fortunés.

Ce système c'est le système capitaliste ! Les mécanismes mis en oeuvre aux USA (les prêts hypothécaires gagés sur les biens des plus pauvres, dans le but de les piller) sont tellement révélateurs des fondamentaux du système que l'on mesure que les mots "crise" ou "subprime" sont utilisés pour les voiler et cacher la vérité.

Échec du système capitaliste ? Oui ! Voilà un système qui nous a été présenté comme le seul système viable. Or voilà que l'intervention de l'État (américain), par l'injection à fonds perdu de 700 milliards de dollars pour sauver les actionnaires (1000 milliards si l'on compte la "nationalisation" de Fannie Mae et Freddie Mac), montre que la "main invisible", qui dirigerait le capitalisme vers le bonheur, n'existe pas ! C'est la marque de l'échec de ce système.

Car il ne s'agit pas de rembourser les salariés spoliés de leurs biens par les banquiers capitalistes ! Il ne s'agit pas de leur reconstruire un avenir ! Il ne s'agit pas de poursuivre les responsables de la crise et de la condamner !

Non, il s'agit ici de dédommager ceux qui ont spoliés des millions de salariés américains ! C'est indigne ! Ces derniers vont donc payer, au moins trois fois, l'abjection des dominants du système: Ces derniers vont donc payer, au moins trois fois, l'abjection des dominants du système:

Une première fois, il l'ont déjà payée en perdant leurs biens en s'engageant dans les pièges que des emprunts hypothécaires gagés sur leurs biens; ils en ont perdu maison, voiture, conditions de vie, etc. Des divorces s'en sont suivis. Des familles ont été brisées. Certains en sont morts (suicides, accidents, maladies non soignées, etc.)

Ils vont le payer une deuxième fois par l'augmentation des impôts et des taxes. Comme en France les revenus de l'État proviennent essentiellement des taxes à la consommation, et le boucler fiscal réduit les contributions des plus riches.

Ils vont le payer par une baisse des Services publics et une réduction des aides sociales.

Ajoutons à cela que les salariés du monde entier risquent de payer ces choix, par un ralentissement de l'activité économie, les liquidités ayant été stérilisées dans le sauvetage des riches actionnaires.

Depuis 20 ans, c'est à dire depuis la fin des pays socialistes, on voit de plus en plus clairement que le capitalisme ne résout aucun des fléaux du monde. Aujourd'hui sans aucun contrepoids on voit bien qu'il les aggrave: paupérisme, désastres écologiques, désertification, famines, épidémies, etc. c'est son oeuvre !

"Le capitalisme porte en lui la guerre comme la nuée porte l'orage" disait Jean Jaurès avant la guerre 14-18. Slogan daté ? Dépassé ? Non, analyse d'une redoutable lucidité et d'une redoutable actualité ! C'est du moins la traduction que je fais des déclarations faites par Attali à la France 5, le 21 septembre 2008.

Car, aujourd'hui il est à craindre que certains travaillent à faire de la guerre une issue à la crise du capitalisme. Car après l'enlisement des USA en Irak, le même enlisement en Afghanistan, l'attaque Georgienne du mois d'août 2008 contre l'Ossétie du Sud ( (attaque pilotée par l'Otan) est un signal d'alarme pour tous les militants de la Paix ! Ne laissons pas l'impérialisme américain entraîner le monde dans cet engrenage !

Pour se construire un avenir dans un monde en paix, il est urgent de rompre avec le système capitaliste et de travailler au socialisme du 21e siècle ! Prolétaires de tous les pays, unissons nous ! Plus que jamais !

Dieppe le 22 septembre 2008

A l'heure du Krak Boursier, combattons la privatisation de la Poste !

(20 septembre 2008)

Après 20 années de délitement et de casse organisé du Service Public (voulus par les gouvernements successifs), l'annonce de la privatisation de la Poste a de quoi inquiéter tous les salariés, les retraités et les chômeurs. Car la logique de rentabilité, appliquée à la Poste, aurait les mêmes effets (a déjà les mêmes effets) que ceux que l'on connaît coté Télécom et aujourd'hui chez Gaz de France et EDF:

=> Augmentation des tarifs,

=> Effondrement de la qualité de service,

=> Abandon de l'égalité des tarifs (prix moins chers pour les entreprises et plus chers pour les particuliers),

=>  Abandon de la couverture territoriale et de la présence en zones rurales,

=> etc.

=>  Mais richesse pour les gros actionnaires.

Car en plus des ponctions de l'État sur ses ressources, la privatisation introduit dans le circuit un nouvel acteur: l'actionnaire ! Et la seule morale de l'actionnaire est de ponctionner, à son profit, les ressources de l'entreprise !

La privatisation de France Telecom, ancien service des PTT, et vous :

A France Telecom, ancien service des PTT comme La Poste, l'effet est aujourd'hui catastrophique pour l'usager payeur devenu client: la privatisation a conduit à l'effondrement de l'emploi interne de plus de 60 000 personnes en 10 ans; Aujourd'hui il est plus difficile de se faire dépanner et de se faire servir ! 

Certes quelques 20 000 emplois ont été externalités dans des entreprises sous-traitantes, mais c'était pour mieux exploiter: précarité, bas salaires, stress, vie éclatée, horaires impossibles, etc. c'est le lot de ces salariés ! La fin des emplois de fonctionnaires n'a (évidemment) pas amélioré la vie des contractuels; elle l'aurait plutôt "plus que dégradée". Merci pour les jeunes ! 

La mise en concurrence des entreprises de télécoms a eu un effet catastrophique pour l'usager, qui, non content d'être obligé de payer des services autrefois gratuits (car inclus dans l'abonnement), se perd  dans les appels sans suites et sans effets (mais payants !) vers des plateformes téléphoniques impalpables et inaccessibles, en cas de panne de leur installation.

Le technicien des télécoms, autrefois conseiller fiable car non intéressé à la vente (car fonctionnaire assermenté), a opéré une mutation dangereuse pour l'usager. Il est aujourd'hui pressé et poussé - et stressé (on dit "managé") - par sa hiérarchie de facturer absolument et à tout prix l'usager devenu "cochon de client". (Lisez Que Choisir de septembre 2008 !)

Aujourd'hui la Poste prépare la même métamorphose pour le facteur et le guichetier: le premier étage de la fusée c'est l'opération "facteur d'avenir". De conseiller fiable et serviteur désintéressé, la Poste vise à le transformer en mercenaire zélé des services payants de l'entreprise, collecteur zélé du profit pour les actionnaires.

En quelque sorte, comme pour les autres entreprises privatisées, la privatisation de la Poste serait une sorte de métamorphose "à l'envers" du papillon. Au lieu de passer de l'état de "laide crysalide" à celui de "beau papillon", on assistera à la métamorphose du papillon en chenille dévoreuse, voire en mante religieuse.

Aujourd’hui les USA nationalisent les banques :

=> Alors en France ne privatisons pas La Poste !

La Poste, c’est le courrier, mais c’est aussi la Banque Postale. La Poste c’est l’épargne populaire collectée par le Livret A, et ce sont les Chèques postaux.

Le krack boursier américain qui se répand comme une traînée de poudre sur le monde entier prend son origine dans la mise en danger de l’argent de milliers d’épargnants privés dans des opérations douteuses, et dans des trafics frauduleux, mais légaux. Va-t-on livrer votre argent aux requins de la finance (en espérant qu’il ne l’aient pas déjà fait !)? Car c’est cela la privatisation annoncée de La Poste, et le glissement vers le « tout finance » est en cours !

Aujourd’hui, le gouvernement américain en est à éponger les dettes des banquiers. Pour sauver ce qui est encore sauvable, et sauver surtout les richesses des plus riches américains, il emploie des méthodes autrefois raillée et méprisées : la Nationalisation !

Le 9 septembre dernier, les médias ont, en effet, fait leur « Une » sur la nationalisation des grandes banques américaines Fannie Mae et Freddie Mac. C’est ni plus ni moins comme la plus massive nationalisation de l’histoire du capitalisme : 5 000 milliards de dollars d’actifs sont concernés, et le Trésor américain s’est engagé sur le principe de leur recapitalisation à hauteur de 200 milliards de dollars “en cas de pépin”. Cela équivaut à plus de 12 fois le coût final du sauvetage du Crédit Lyonnais et à 25 fois le “Kerviel” — une unité baroque qui représente environ huit milliards de dollars — pour situer ces montants qui défient notre imagination sur l’échelle du désastre financier.

Le Trésor américain a, donc, d'un coup démultiplié la dette publique des Etats-Unis. Celle-ci est passée de 9515 milliards de dollars à 14915 milliards de dollars par la prise en compte des engagements des deux agences de refinancement hypothécaire, qui totalisent 5400 milliards de dollars. Et cela représente 13% du PIB des Etats-Unis aujourd’hui.

Le 15 septembre, la faillite de la banque d'affaires Lehman Brothers, l'un des piliers de Wall Street, ébranle la planète. Beaucoup se demandaient jusqu'où pourrait aller la débandade provoquée par la crise du crédit immobilier américain : il est à craindre que l’on ne commence seulement à n’en découvrir qu’un aspect aujourd’hui.

Le 20 septembre, le gouvernement américain injecte 700 milliards de dollars pour éponger les créances douteuses avec l'argent du contribuable américain.

Hier, tous les experts, et particulièrement le Medef et Nicolas Sarkozy - dont l'un des engagements électoral était d'introduire les subprimes en france - louaient les politiques des apprentis sorciers de la finance américaine. Hier on raillait l’amateurisme de l’état (et de La Poste publique), incapable de piloter la " Formule 1 " de la Finance.

Aujourd’hui on pourrait en rire si les conséquences dramatiques allaient seulement frapper les plus  riches ! Mais ce seront les plus pauvres qui en payeront la facture !

Hier, avec ces trafics frauduleux, mais légaux, le produit du travail des salariés était aspiré au profit des plus riches : champagne, luxe « à tout casser », vacances aux Seychelles, Yacht,  etc. pour une minorité, adulée des médias. Aujourd’hui, en nationalisant les pertes, ou en transférant la crise financière au reste des places financières de la planète, et au reste de l'économie, par le biais de leur loi sur la faillite (comme c’est en train de se passer pour Lehman Brothers) les USA et les multinationales s’apprêtent à transférer le prix de leurs folies sur les salariés : chômage, vie chère, recul social, renforcement de l’exploitation, etc.

Aussi, à l’heure où, en France, le gouvernement et le Medef veulent privatiser La Poste, disons « STOP ! » « Casse cou ! » « Halte là ! » !

 => Usager, défend toi ! Usager défend ta Poste !

 => Car c'est à ton argent, et à ta vie, que le pouvoir en veut !

 => Signez la pétition nationale contre la privatisation de la Poste.

 => Soutenez les salariés de la Poste, qui sont à votre service, au service de votre argent et de vos intérêts d’usagers.

20 septembre 2008

Pétrole : et si on nous manipulait ! Pour mieux nous arnaquer !

(Août 2008)

Cela ne vous semble pas un peu bizarre la manière dont les commentateurs de la bourse et certains soit disant « experts en économie" nous parlent du pétrole et de son yoyo ?

Il y a presque un an le prix du pétrole a commencé de monter. Alors on nous a dit:

==> Que c’était la faute des Chinois ou des Africains qui voulait vivre comme nous. C’était à cause d’eux si le prix de l’essence montait ! ils consommaient trop !

==> Et puis il y avait le problème de la fin des gisements pétroliers : Bref, c’était fatal !

Et puis, bien plus tard dans la présentation de leurs commentaires sur la Bourse on nous annonçait la baisse du dollar par rapport à l’euro, toujours bien après une présentation de la fluctuation du prix de certaines actions. Donc, rien à voir donc avec la hausse du pétrole !

Bref, pendant tout le printemps et une partie de l’été, ça a été la même rengaine. Le pétrole monte ; « c’est triste », « mais c’est inéluctable » ; C’est inéluctable « à cause des Chinois » et un peu moins des Africains,... de plus en plus à cause des Chinois, au fur et à mesure où l’on s’approchait des jeux Olympiques. Et, bien plus loin dans le flot de paroles, très loin (rien à voir !) on nous parlait de la baisse du dollar par rapport à l’euro.

D’ailleurs, avez-vous remarqué comment on nous parle de la hausse (ou de la baisse) du dollar : en fait ce n’est jamais par rapport à rien : il y a la hausse du dollar et la baisse de l’euro, mais jamais on nous dit l’euro baisse par rapport au dollar (et vice versa). C’est sans doute un « oubli » des commentateurs.

Mais, depuis quelques semaines, le dollar monte !

Et, toujours, après un blabla sur la fluctuation de la bourse, on apprend au détour d’un commentaire que le dollar monte et que l’euro baisse.

Pourtant la fin du pétrole, l’épuisement des gisement, tout cela est, paraît-il, encore d’actualité ? Vous savez le fameux « phénomène de l’offre et de la demande » !

Oui, mais alors pourquoi le pétrole baisse-t-il ?

Ah ! Euh! Mais oui, c’est sans doute à cause de la fin des jeux olympiques de Pékin ! Mais pourquoi les Chinois consommeraient-ils moins tout d’un coup ? Ah non ? Comment ils ne consomment pas moins ?

Mais alors j’y comprends plus rien… ... et vous ? Vous y comprenez quelque chose ?

Et si on nous prenait pour des « C… » ?

N’est-ce pas parce que le dollar baisse que le pétrole monte ? Et vice versa ! Regardez : aujourd’hui le dollar monte et le pétrole (et l’euro) baisse ! Hier le dollar baissait et le pétrole (et l’euro) montait. Au fait, pourquoi personne ne nous présente la fluctuation du pétrole en euro ! Suis-je bête ! Le « docte » économiste (vous savez celui qui ne se trompe jamais) va me dire que l’on paie le pétrole en dollar et pas euro en  (C… que je suis) ! Et qu'il n'y a sans doute rien à voir entre la hausse du dollar et la baisse de l'euro

Revenons sur terre, débranchons la télé, et décryptons :

Et si, l’explication était, tout simplement, que les producteurs de pétrole veulent conserver la valeur de leur marchandise pétrole, pour ne pas perdre d’argent dans l’affaire :

? le dollar baisse ? => Le pétrole et l’euro monte !

? Le dollar monte ? => Le pétrole et l’euro baisse !

! Finalement c’est simple l’économie, vous ne trouvez pas ?

Mais du coup, si, globalement l’essence et le gasoil explosent à la pompe, dans la période où l’euro monte, c’est que quelqu’un nous a arnaqué dans l’affaire et se met des profits dans la poche ! (Observ

ez attentivement les résultats des sociétés pétrolières en fin 2008, cela vous donnera sûrement une piste !)

Question impertinente: et si quelqu’un s’intéressait à la corruption du monde des médias et de la presse ? N’y aurait-il pas un « lobbies » du pétrole qui arroserait quelques journalistes et quelques commentateurs, histoire de bien marteler des contrevérités, de manière à assurer le « Bizness » ? Excusez-moi, mais ce n’est sans doute pas « politiquement correct » !

Et ce n'est pas demain la veille qu'un journaliste "d'investigation" va s'y intéresser. Et même s'il s'y intéresse, il faudra qu'il puisse passer son reportage.

Le 11 septembre 2008

Après ça, si je ne suis pas fiché dans Edvige, c'est à désespérer....

Bravo les Irlandais !

 

(20 juin 2008)

La dernière démocratie d'Europe, l'Irlande, a donné la parole à son peuple, et ce fut :

 NON

Non au traité de domination ultra-capitaliste des peuples et au rabougrissement général de la démocratie !

Non au traité de recul social !

Non à la dictature des capitalistes !

Ce non est un  = OUI A LA LIBERTÉ  ! Oui à la Liberté de Vivre ! Oui à la Vie ! Oui à la Paix ! Oui à une meilleure répartition des richesses! Oui à une Europe au service des Peuples !

Honte à Sarkozy qui nous a privé de notre Liberté de Citoyen de donner notre avis !

Mai 68 vu par le mouvement lycéen de 2008

 

Comme vous ne le savez peut-être pas, j'ai coordonné le livre collectif "Mai-juin 68 en Seine-Maritime, un printemps de luttes qui ont changé la vie", édité par l'ihs-cgt-76 en ce printemps 2008. J'en ai écrit une partie, les pages sur mai-juin 68 à Dieppe, celle sur Neufchâtel en Bray, celles sur Yvetot, et j'ai pas mal contribué à la co-écriture de l'histoire du mouvement dans la vallée de la Bresle (et bien d'autre choses encore, etc.).

Alors que le président Sarkozy voulait éradiquer mai 68, le mouvement des lycéens de 2008, montre que mai 68 n'est pas mort. La lutte continue. Pas étonnant que notre livre a été épuisé en moins d'un mois et ait nécessité une réédition de 2000 exemplaires. Au moment où le président tente le recul social majeur (et définitif), mai-juin 68 fait rêver, au contraire, d'un nouveau bon en avant vers le progrès. "Saute, saute, le vieux monde est derrière toi" , lui dit la jeunesse d'aujourd'hui.

 


Faites du bruit !
envoyé par HumaWebTV

 

Entretien avec VICTOR HUGO

(juin 2007)

Vous semblez vous tenir très informé de l’actualité politique française. Quel regard portez-vous sur notre nouveau président ?

Victor Hugo : Depuis des mois, il s’étale ; il a harangué, triomphé, présidé des banquets, donné des bals, dansé, régné, paradé et fait la roue… Il a réussi. Il en résulte que les apothéoses ne lui manquent pas. Des panégyristes, il en a plus que Trajan. Une chose me frappe pourtant, c’est que dans toutes les qualités qu’on lui reconnaît, dans tous les éloges qu’on lui adresse, il n’y a pas un mot qui sorte de ceci : habilité, sang-froid, audace, adresse, affaire admirablement préparée et conduite, instant bien choisi, secret bien gardé, mesures bien prises. Fausses clés bien faites. Tout est là… Il ne reste pas un moment tranquille ; il sent autour de lui avec effroi la solitude et les ténèbres ; ceux qui ont peur la nuit chantent, lui il remue. Il fait rage, il touche à tout, il court après les projets ; ne pouvant créer, il décrète.

Derrière cette folle ambition personnelle décelez-vous une vision politique de la France, telle qu’on est en droit de l’attendre d’un élu à la magistrature suprême ?

Victor Hugo : Non, cet homme ne raisonne pas ; il a des besoins, il a des caprices, il faut qu’il les satisfasse. Ce sont des envies de dictateur. La toute-puissance serait fade si on ne l’assaisonnait de cette façon. Quand on mesure l’homme et qu’on le trouve si petit, et qu’ensuite on mesure le succès et qu’on le trouve si énorme, il est impossible que l’esprit n’éprouve quelque surprise. On se demande : comment a-t-il fait ? On décompose l’aventure et l’aventurier… On ne trouve au fond de l’homme et de son procédé que deux choses : la ruse et l’argent…Faites des affaires, gobergez-vous, prenez du ventre ; il n’est plus question d’être un grand peuple, d’être un puissant peuple, d’être une nation libre, d’être un foyer lumineux ; la France n’y voit plus clair. Voilà un succès.

Que penser de cette fascination pour les hommes d’affaires, ses proches ? Cette volonté de mener le pays comme on mène une grande entreprise ?

Victor Hugo : Il a pour lui désormais l’argent, l’agio, la banque, la bourse, le comptoir, le coffre-fort et tous les hommes qui passent si facilement d’un bord à l’autre quand il n’y a à enjamber que la honte…Quelle misère que cette joie des intérêts et des cupidités… Ma foi, vivons, faisons des affaires, tripotons dans les actions de zinc ou de chemin de fer, gagnons de l’argent ; c’est ignoble, mais c’est excellent ; un scrupule en moins, un louis de plus ; vendons toute notre âme à ce taux ! On court, on se rue, on fait antichambre, on boit toute honte…une foule de dévouements intrépides assiègent l’Elysée et se groupent autour de l’homme… C’est un peu un brigand et beaucoup un coquin. On sent toujours en lui le pauvre prince d’industrie.

Et la liberté de la presse dans tout çà ?

Victor Hugo (pouffant de rire): Et la liberté de la presse ! Qu’en dire ? N’est-il pas dérisoire seulement de prononcer ce mot ? Cette presse libre, honneur de l’esprit français, clarté de tous les points à la fois sur toutes les questions, éveil perpétuel de la nation, où est-elle ?

__________________________________________________________

*La personne dont parle Victor Hugo est Napoléon III. On croirait pourtant qu'il parle d'une personne actuelle, vous ne trouvez pas ? Toutes les réponses de Victor Hugo proviennent de son ouvrage « Napoléon le Petit », son pamphlet républicain contre Napoléon III.

Le droit de grève est une liberté individuelle !
Comme toutes les libertés individuelles il faut la défendre !

Le droit de grève en France est:

A contrario de ce qui est annoncé dans les médias et les politiciens réactionnaires (= Sarkozistes), le droit de grève n'est pas un droit des organisations syndicales.

Le droit de grève a été reconnu à la fin du XIXème siècle comme un droit individuel et de légitime défense, qui peut attenter à d’autres droits.

La Constitution de 1946, dont le préambule a été conservé comme Préambule de la Constitution de 1958 (5ème République) le consacre comme une liberté fondamentale.

Or, puisque le droit de grève est un droit individuel, aucun salarié ni aucun citoyen ne peut priver d’autres salariés de leur liberté de faire grève.

Le droit de grève est donc un droit individuel, même s'il est encadré jusqu’à maintenant par le préavis dans les services publics et la fonction publique (mais seulement là).

Les salariés exercent donc librement leur droit de grève.

Il n'est donc pas pensable d’encadrer le droit de grève au niveau individuel, qui plus est en portant atteinte à la liberté individuelle de faire grève ou non.

Il n'est pas, non plus, pensable de figer, a priori, les salariés dans leurs intentions. C'est pourquoi le décret gouvernemental qui prévoit un « accord de prévisibilité de service », dans lequel les salariés seraient invités à faire connaître leur participation à la grève 48 heures à l’avance est liberticide.

En outre, une telle demande est une pression exercée contre le salarié pour le dissuader de faire grève.

Enfin, la jurisprudence de l’Organisation internationale du travail (OIT) n’admet le service minimum que lorsque des questions de santé et de sécurité sont en jeu. Pas en matière de transport, ni d’éducation.

Le projet gouvernemental de limiter le droit de grève est bien un projet liberticide.

Attention: lorsque l'on s'attaque aux libertés individuelles ce sont toutes les libertés qui sont attaquées. C'est pourquoi un tel projet doit être combattu vigoureusement.

Sarkozy avant et après !

Un phénomène étrange, entre le candidat Sarkozy et son homonyme Sarkozy devenu Président

Car vous croyez avoir élu Sarkozy président; ben non c'était son clone ! Vous ne croyez pas ? visionnez la vidéo ! 


> J'ai changé
 

Premier geste du président

(août 207)

Le premier geste du nouveau président, a été de passer ses vacances sur le yacht super luxueux d'un milliardaire (en évitant de participer aux commémorations du 8 mai !): N'est-il pas révélateur ?

En plus, question développement durable: il a donc dépensé des milliers de litres de fuel pour se faire bronzer ! Quel culot !

Puis il s'est fait inviter dans la villa luxueuse d'un autre milliardaire aux USA. Cela lui a donné l'occasion de dépenser des milliers de litres de kérosène en faisant plusieurs fois l'aller et retour avec Paris.

Mais vous, on vous demande de laisser votre véhicule au garage, et d'éteindre les veilleuses de vos appareils électriques.

Alors, ce développement durable, vous y croyez ? Personnellement je commence à vivre ce "concept" comme une overdose insupprotable ! Pas vous ?

Deuxième geste du président

Le deuxième geste du nouvel élu a été de baisser les Contributions des milliardaires au fonctionnement de la nation ("Contributions" = le mot républicain pour les "impôts"),

Avec le paquet fiscal, cela réduit considérablement leurs contributions (impôts). Nous leur avons remboursé une partie des sommes qu'ils ont versé (oui nous, car l'État c'est nous !): cela représente 11 milliards d'euros (c'est presque le "trou de la sécu")!

Mais rassurez vous: les milliardaires aiment à ne pas paraître égoïstes: ils viendront verser leur obole pour le Téléthon. Mais devant la caméra (sinon rien) !

Verser sa Contribution à la solidarité nationale discrètement c'est sans doute pesant, mais se faire mousser à la télévision en faisant semblant d'être solidaire ça rend plus léger ! Merci qui ?

Suggestion: et si l'on remettait le mot "Contribution" à la mode ?

Un quinquennat où nous allons beaucoup marcher !  

(10 mai 2007)

La majorité des Français, en élisant Nicolas Sarkozy, a voté pour la continuité.

Oui, la continuité !

La continuité du gouvernement Chirac-Villepin-Raffarin, c'est à dire:

La continuité se précise, avec le retour de Fillon comme 1er ministre:

Or Fillon on connaît :

Comme je le tiens pour responsable de ma décadence, et de celle de mes acquis sociaux, je ne suis pas heureux de le voir revenir, pas plus que ses amis,, d'autant qu'on veut m'empêcher de me défendre en interdisant ma liberté de faire grève !

La continuité car autour de lui, c'est tous de vieux routiers ringards de la politique, bien à droite, qui sont de retour, auxquels se sont ajoutés les socialistes les plus à droite et les plus antisociaux comme Kouchner (ceux qui toujours ont fait en sorte de briser l'espérance populaire).

Donc pas de changement en vue !

Le couple Sarkozy-Fillon c'est bien l'avènement d'une France d'ancien régime, la morgue et le mépris en plus !

Sarkozy, Jean Jaurès et la Lutte de Classes

Il parait que le candidat Sarkozy se réfère à Jaurès ! ??? Bizarre ! Bizarre !

« Sur la lutte de classes » (voici la position de Jean Jaurès; Ce n'est évidemment pas celle de Sarkozy !).

(Extrait du discours de Jean Jaurès à Lille le 26 novembre 1900)

Jaurès Sur la lutte de classes. À mes yeux, citoyens, l’idée de la lutte de classes, le principe de la lutte de classes, est formé de trois éléments, de trois idées. D’abord, et à la racine même, il y a une constatation de fait, c’est que le système capitaliste, le système de la propriété privée des moyens de production, divise les hommes en deux catégories, divise les intérêts en deux vastes groupes, nécessairement et violemment opposés:

Il y a, d’un côté, ceux qui détiennent les moyens de production et qui peuvent ainsi faire la loi aux autres,

mais il y a de l’autre côté ceux qui, n’ayant, ne possédant que leur force-travail et ne pouvant l’utiliser que par les moyens de production détenus précisément par la classe capitaliste, sont à la discrétion de cette classe capitaliste.

Entre les deux classes, entre les deux groupes d’intérêts, c’est une lutte incessante du salarié, qui veut élever son salaire et du capitaliste qui veut le réduire ; du salarié qui veut affirmer sa liberté et du capitaliste qui veut le tenir dans la dépendance.

Voilà donc le premier élément de la lutte de classes. La condition de fait qui le fonde, qui le détermine, c’est le système de la propriété capitaliste, de la propriété privée. Et remarquez-le bien : comme ici il s’agit des moyens de travailler et, par conséquent, des moyens de vivre, il s’agit de ce qu’il y a pour les hommes d’essentiel, de fondamental, il s’agit de la vie privée, de la vie de tous les jours. Et, par conséquent, un conflit qui a, pour principe, la division d’une société en possédants et non-possédants n’est pas superficiel ; il va jusqu’aux racines mêmes de la vie. (Vifs applaudissements)

Mais, citoyens, il ne suffit pas pour qu’il y ait lutte de classes qu’il y ait cet antagonisme entre les intérêts. Si les prolétaires, si les travailleurs ne concevaient pas la possibilité d’une société différente, si tout en constatant la dépendance où ils sont tenus, la précarité dont ils souffrent, ils n’entrevoyaient pas la possibilité d’une société nouvelle et plus juste ; s’ils croyaient, s’ils pouvaient croire à l’éternelle nécessité du système capitaliste, peu à peu cette nécessité s’imposant à eux, ils renonceraient à redresser un système d’injustices. Cette tâche ne leur apparaîtrait pas comme possible. (Interruptions)(…)

Jaurès - Donc, pour qu’il y ait vraiment lutte de classes, pour que tout le prolétariat organisé entre en bataille contre le capitalisme, il ne suffit pas qu’il y ait antagonisme des intérêts entre les capitalistes et les salariés, il faut que les salariés espèrent, en vertu des lois mêmes de l’évolution historique, l’avènement d’un ordre nouveau dans lequel la propriété cessant d’être monopoleuse, cessant d’être particulière et privée, deviendra sociale, afin que tous les producteurs associés participent à la fois à la direction du travail et au fruit du travail.

Il faut donc que les intérêts en présence prennent conscience d’eux-mêmes comme étant, si je puis dire, déjà deux sociétés opposées, en lutte, l’une, la société d’aujourd’hui, inscrite dans le titre de la propriété bourgeoise, l’autre, la société de demain, inscrite dans le cerveau des prolétaires.

C’est cette lutte des deux sociétés dans la société d’aujourd’hui qui est un élément nécessaire à la lutte de classes.

Et enfin, il faut une troisième condition pour qu’il y ait lutte de classes. Si le prolétariat pouvait attendre sa libération, s’il pouvait attendre la transformation de l’ordre capitaliste en ordre collectiviste ou communiste d’une autorité neutre, arbitrale, supérieure aux intérêts en conflit, il ne prendrait pas lui-même en main la défense de la cause.

C’est ce que prétendent, vous le savez, les socialistes chrétiens dont quelques-uns reconnaissent la dualité, l’antagonisme des intérêts, mais qui disent au peuple : « Ne vous soulevez pas, ne vous organisez pas, il y a une puissance bienfaisante et céleste, la puissance de l’Église, qui fera descendre parmi vous, sans que vous vous souleviez, la justice fraternelle. »

Eh bien ! si les travailleurs croyaient cela, ils s’abandonneraient à la conduite de cette puissance d’En Haut et il n’y aurait pas de lutte de classes. Il n’y aurait pas de classe encore si les travailleurs pouvaient attendre leur libération de la classe capitaliste elle-même, de la classe privilégiée elle-même, cédant à une inspiration de justice.

Vous savez, citoyennes et citoyens, que tant qu’a duré la période de ce que Marx et Engels ont appelé le « socialisme utopique », les socialistes croyaient que la libération du prolétariat se ferait par en haut.

Robert Owen, le grand communiste anglais, faisait appel, pour réaliser la justice sociale, aux puissances de la Sainte Alliance réunie au Congrès de Vienne. Fourier, notre grand Fourier, attendait tous les jours l’heure qu’il avait marquée, la venue du donateur généreux qui lui apporterait le capital nécessaire pour fonder la première communauté, et il espérait que le seul exemple de cette communauté radieuse se propageant de proche en proche, étendant pour ainsi dire les cercles d’organisation et d’harmonie, suffirait à émanciper et à réjouir les hommes.

Et, plus tard, à un autre point de vue, Louis Blanc s’imaginait que c’était la bourgeoisie, à condition qu’elle revînt à certaines inspirations de 1793, qui pourrait affranchir les prolétaires. À la fin de son Histoire de dix ans, il invitait la classe bourgeoise à se constituer la tutrice du prolétariat.

Tant que le prolétariat a pu attendre ainsi des tuteurs, tuteurs célestes ou tuteurs bourgeois, tant qu’il a pu attendre son affranchissement d’autres puissances que de la sienne, d’autres forces que la sienne, il n’y a pas eu lutte de classes.

La lutte de classes a commencé le jour où, à l’expérience des journées de Juin, le prolétariat a appris que c’était seulement dans sa force à lui, dans son organisation, qu’il portait l’espérance du salut.

C’est ainsi que le principe de la lutte de classes, qui suppose d’abord la division de la société en deux grandes catégories contraires, les possédants et les non-possédants ; qui suppose ensuite que les prolétaires ont pris conscience de la société de demain et de l’expérience collectiviste, c’est ainsi que la lutte de classes s’est complétée par la conviction acquise par le prolétariat qu’il devait s’émanciper lui-même et pouvait seul s’émanciper. (Applaudissements prolongés. Bravos !)

(lire l'intégralité du discours de Jean-Jaurès)

Le discours de Jean Jaurès est donc très actuel et très moderne. Mais il est à l'opposé de la position de Sarkozy.

Car Sarkozy vise:

  1. à la poursuite de la division de la société en classes sociales, puisqu'il veut que ceux qui détiennent les moyens de production et d'échange continuent à faire la loi aux autres.

  2. à briser l'espérance d'un changement de société, et d'une société réellement socialiste, chez les ceux qui ne possédant que leur force de travail, leurs compétences et leurs savoir-faire, ne peuvent vivre qu'en les vendant, contre un salaire, à la classe capitaliste.

  3. Et enfin à empêcher ceux qui ne possédant que leur force de travail, leurs compétences et leurs savoir-faire, de lutter pour leur émancipation collective.

C'est sur ces trois points que l'opposition à Sarkozy doit travailler pour ouvrir une véritable perspective de changement dans notre pays.

 Conquérir un nouveau statut du travail salarié


Bernard Thibault CGT - face aux lecteurs
envoyé par journalsudouest

Créer une sécurité sociale professionnelle pour tous les salariés :

à peine la Cgt a-t-elle mis cette idée en débat que son vocabulaire a été immédiatement repris dans de nombreux rapports et propos officiels, le plus souvent d’ailleurs pour en pervertir le contenu, en détourner le sens.

On ne saurait mieux démontrer à quel point cette idée touche juste et profond dans un monde salarial miné par la précarité de l’emploi, celle des conditions de vie, un monde où l’incertitude du lendemain rend vulnérable aux exigences sans limites des employeurs et des actionnaires.

Trois idées au moins guident nos propositions : attacher les droits à la personne du salarié plutôt qu’à la nature de l’employeur, favoriser une continuité et une progressivité de carrière et de droits, même en cas de changement d’employeur ou de profession, asseoir les financements sur des contributions mutualisées des entreprises.

Pour assurer la progressivité et la transférabilité des droits, l’ensemble devrait être arrimé à un haut niveau de garanties collectives interprofessionnelles, compléments indispensables des conventions collectives et statuts, eux-mêmes à améliorer.

C’est cet ensemble que nous appelons « nouveau statut pour le travail salarié ».

Son ambition est de faire reconnaître la place centrale du travail, dans sa dimension humaine et sa fonction sociale, et de l’assortir de droits lui permettant d’échapper à la tutelle des entreprises et à la marchandisation. la marchandisation. La sécurité sociale professionnelle est une partie de cette ambition plus vaste, elle traite de la transition entre deux emplois en cohérence avec la progressivité et la continuité des droits qui nourrit notre proposition d’ensemble. L’originalité de notre proposition tient aussi à la démarche syndicale qui l’anime : c’est vers les salariés, les demandeurs d’emploi que nous nous tournons en premier. Notre volonté, c’est de construire avec eux et avec elles des revendications, des actions qui fédèrent leurs aspirations, créent de la solidarité, donnent envie de se mobiliser tous ensemble autour d’une perspective de transformation sociale.

Suffisamment précise pour donner envie de s’impliquer dans son élaboration et sa conquête, suffisamment ouverte pour se donner la possibilité de la construire avec d’autres, au plan syndical notamment, et dans un foisonnement de luttes, de rapports de forces, de négociations, voilà comment nous avançons cette proposition délibérément inaboutie.

La faire connaître pour ce qu’elle est, en faire un sujet de débat parmi les salariés et au-delà avec tous ceux qui s’intéressent aux questions du travail, contribuer à ce qu’elle devienne un sujet incontournable des politiques économiques et sociales, tel est l’objectif de cette brochure.

Maryse Dumas
Secrétaire de la Cgt

lu sur le site de la Cgt http://www.cgt.fr/

Conférence d'Annie Lacroix-Riz: les causes de la défaite de 1940, ou "Le choix de la défaite"

Quelles sont les causes de la défaite française de 1940 ? Comment comprendre l’engagement des banquiers et industriels dans la " collaboration économique " avec les Allemands entre la défaite et la libération de Paris sans s’interroger sur la phase précédente ? Les classes dirigeantes françaises ont-elles planifié dans la décennie 1930, comme leurs homologues belges guidées par la Banque nationale de Belgique, l’occupation prochaine de leur pays par l’Allemagne de Hitler ?

À la lumière d’archives françaises et étrangères, pour la plupart jamais encore dépouillées, Annie Lacroix-Riz revient sur les origines de Vichy. Un essai très engagé, qui bouleverse notre connaissance de cette période de l’histoire de France et au-delà, des relations internationales. Cet ouvrage défend la thèse que les hommes de Vichy ont préparé leur arrivée au pouvoir et que la transformation des institutions, rendue nécessaire par la crise, passait par la défaite française. L’ouvrage montre ainsi, dans une approche nouvelle, que les causes de l’Occupation sont avant tout intérieures. Il aborde la question de la nature des actions menées de 1933 à 1939 en faveur de l’axe Rome-Berlin. Surtout, il met en exergue le caractère déterminant de l’économie dans le fonctionnement de la société française des années 30.


Le choix de la défaite.
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Comprendre les dessous de la 2ème guerre mondiale et des raisons du retard des USA à entrer en guerre (le mythe de la "bonne" guerre).

La Deuxième Guerre Mondiale, a-t-elle été une croisade américaine pour la défense de la liberté et de la démocratie ? Les vainqueurs écrivant l'histoire, c'est cette version qui est enseignée depuis 1945 des deux côtés de l'Atlantique. Alors que l'on se préparait à célébrer le 60ème anniversaire de la capitulation, Jacques Pauwels, preuves à l'appui, dévoile le mythe de la « Libération » dans cette vidéoconférence.

Aux États-Unis, Hitler a très longtemps été considéré comme un excellent partenaire en affaires mais dans une guerre qui ne se déroule pas comme prévu, les alliances finissent alors par se former contre les « mauvais ennemis », avec les « mauvais alliés »...

Le débarquement de Normandie qui ne survient que très tard, le 6 juin 1944, fera malgré tout de ce second conflit mondial une formidable aubaine financière pour les États-Unis. En libérant une partie de l'Europe des fascistes pour la dominer économiquement, toutes les conditions sont également réunies dès 1945 pour entamer une très longue Guerre froide...
 


Le mythe de la bonne guerre
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Visite historique et festive de Dieppe

 INÉDIT: Le samedi 3 juin 2006, La visite-promenade historique et festive de Dieppe, sur le thème de l'histoire sociale de la ville, de 1661 à 1936 :  Organisée à l'occasion du 70ème anniversaire de 1936, l'Institut CGT d'histoire sociale de Seine Maritime et l'Union locale CGT de Dieppe:

Visionner des vidéos de la soirée: Cliquez sur les images:

1729 occupation de la Manufacture des Tabacs

Résister c'est créer ! Créer c'est résister!

Oui, l'appel du CNR (Conseil National de la Résistance) est toujours d'actualité !

L'appel à la commémoration du 60e anniversaire du Programme du Conseil National de la Résistance adopté dans la clandestinité le 15 mars 1944, lu par les figures historiques de la Résistance.

Vous pouvez voir et entendre Lise London, Raymond Aubrac, Henri Bartoli, Philippe Dechartre, Stéphane Hessel, Maurice Kriegel-Valrimont, Georges Séguy, Maurice Voutey.

Cliquez ci-dessous pour visionner la vidéo

http://www.alternatives-images.net/

Marine en Chine en 2006

Marine a passé 6 mois en Chine  (cliquer sur l'image) à l'Université de Technologie de Wuhan, de septembre à mars 2007; vous pensez aller visiter la Chine ? Visitez d'abord son blog: Marine-en-chine?over-blog.org !

Présentation générale du site

De la Généalogie au Syndicalisme, en passant par l'Histoire Sociale

En Généalogie, ce qui vous turlupine assez rapidement c'est de savoir ce qui se cache dernière tous ces noms accumulés.

Qu'ont donc fait pendant toute leurs vies, ces ancêtres énigmatiques, dont on ne connaît souvent que la date de mariage, puis la date de naissance, et enfin le décès ? Quels étaient leurs métiers, leurs motivations, leurs espérances et leurs joies ? Où, et comment, vivaient-ils ?

On retrouve assez facilement dans les archives (Archives Départementales) des descriptions de propriétés, des baux, des contrats de mariage, des inventaires après décès, etc. Avec un peu de chance, on s'intéresse aux archives de l'Amirauté et on trouve des naufrages et la liste des sauveteurs parmi lesquels on arrive en repérez quelques uns.

Pour peu que l'on découvre dans un acte de mariage, une mention "le père mort au service du roy", et on imagine une frégate en combat naval, une expédition lointaine, ou un régiment en mouvement.

On en arrive à s'intéresser à l'Histoire, mais ce n'est pas encore l'Histoire Sociale.

Et lorsqu'un ami, en perspective du centenaire de la CGT en 1995, vous propose d'utiliser vos compétences au service du mouvement syndical, vous sautez le pas.

C'est ainsi que je me suis intéressé d'un peu plus près à une histoire certes plus contemporaine; Ce fût une exposition (le centenaire du mouvement syndical dans la région dieppoise - au CAC Jean Renoir-1996), puis deux (Mai 68 dans la région dieppoise - au CAC Jean-Renoir-1998).

En prolongement l'Union départementale CGT me proposait de participer à la création d'un Institut départemental CGT d'Histoire Sociale (IHS-CGT-76) (association "loi 1901") en Seine-Maritime, et d'en devenir le Secrétaire. Je m'en suis occupé de fin 1996 à mars 2011, et j'ai contribué de manière centrale (écriture de beaucoup de texte, mise en page de la revue sur mon ordinateur, etc.) à la publication, depuis cette époque, d'une revue de 24 pages sur l'histoire sociale en Seine-Maritime dont le nom est "Le Fil Rouge", distribué gratuitement aux adhérents de l'IHS-CGT-76.

J'ai coordonné, au printemps 2006, l'écriture et la publication d'un ouvrage de 100 pages sur l'histoire des grèves de 1936 en Seine-Maritime, publié par l' IHS-CGT-76 qui s'appelle "1936, ils ont osé, ils ont gagné" (100 pages au prix de 10€)

De même j'ai coordonné au printemps 2008, l'écriture et la publication 'Mai-juin 68 en Seine-Maritime, un printemps de luttes qui ont changé la vie" (150 pages au prix de 10€) qui vient de connaître une réédition, après l'épuisement des 3300 premiers exemplaires au bout d'un mois.

Enfin, ce fut la visite-promenade, historique et festive de Dieppe le 3 juin 2006, sur le thème de l'histoire sociale de Dieppe de 1661 à 1936, dont j'ai écrit les sketches et dont on peut voir une partie en cliquant sur les images plus haut. 

Dans le même temps, je continue, évidemment, mon activité syndicale au service de mes collègues de France Telecom et de la Poste, ainsi qu'à l'union locale CGT de Dieppe. D'où ma page syndicale et ses liens vers de nombreux sites syndicaux

Voilà tout ce qui structure l'architecture de mon site. Il y aurait pu avoir d'autres thèmes: la musique, la politique, etc. Mais il ne faut pas abuser des bonnes choses. Ce sera peut-être pour plus tard.

Gilles Pichavant

 

Vacances aux Coches (hiver 2007) grâce au CE Normandie de France Telecom et de l'association Vivats

 

Compteur depuis le 1er juin 2006

Ces pages sont maintenues par Gilles Pichavant