Mois : février 2017

1905, la révolte du Potemkine

Un peu d’Histoire pour nous faire souvenir à quel point les médias sont aveugles devant ce qui engendre une conscience révolutionnaire — à moins d’être le journaliste Karl Marx capable de voir dans le vol du bois mort des féodaux — l’apparition d’une révolte de masse.
En 1905, la mutinerie des marins du Potemkine, qui deviendra un symbole de la première Révolution russe, est relayée à grand-peine par les journaux français.

Le 27 juin 1905, alors que l’Empire russe connaît une vague d’agitation révolutionnaire, une mutinerie éclate à bord d’un navire de guerre russe, le Potemkine, alors en manœuvre dans la mer Noire. Refusant la viande avariée qu’on leur sert, les marins du cuirassé de la flotte du tsar Nicolas II se révoltent. Plusieurs officiers sont tués. Les mutins hissent le drapeau rouge et mettent le cap sur le port d’Odessa, ville qui vient d’être secouée par des grèves ouvrières violemment réprimées par la cavalerie cosaque. Mutins et grévistes s’allient. La révolte se propage et des mutineries éclatent dans les jours qui suivent sur d’autres navires de la flotte russe.

Le véritable crime de Robespierre : avoir défié la toute-puissance des riches

 

 

 

 

Repris intégralement du site Histoire et société

L’écrivain Mme de Staël, fille du richissime banquier Necker et farouchement hostile à la Révolution française, écrivait à propos de Robespierre : « ses traits étaient ignobles, ses veines d’une couleur verdâtre ». Ce portrait correspond à l’image que l’on se fait généralement de Robespierre : celle d’un pâle sanguinaire, d’un guillotineur cadavérique. Mme de Staël ajoute une précision intéressante : « Sur l’inégalité des fortunes et des rangs, Robespierre professait les idées les plus absurdes ». Quelles étaient ces idées ?