Numéro 2: Éditorial

Un an, un an seulement, et déjà le bilan de notre Institut CGT d’Histoire Sociale de Seine-Maritime est significatif.

Cela montre qu’il répond à un besoin, et les initiatives passées et à venir éclairent de bonne façon, « l’utilité » d’une telle structure.

1-     Le premier numéro du « Fil rouge », le journal de notre institut reproduisait un article de Pierre Largesse montrant comment au début du siècle (le 20^ème), le patronat elbeuvien combattait la réduction du temps de travail. Ernest Antoine Seillière n’emploie pas d’autres arguments, car, évidemment, l’exploitation de l’homme par l’homme demeure, même si elle a pris d’autres formes.

2-      Les initiatives prises pour célébrer le 30^ème anniversaire de mai 68 à Dieppe, Rouen, Le Havre et Elbeuf, éclairent la genèse du mouvement de mai 68, son déroulement et ses acquis.

C’est dire, à travers ces deux exemples, combien l’histoire est riche d’enseignements pour nos luttes d’aujourd’hui.

Cette connaissance est nécessaire pour les militants d’aujourd’hui, pour conduire avec audace et responsabilité, les luttes revendicatives pour construire un monde meilleur.

Aussi est-il nécessaire de faire connaître l’Institut CGT d’Histoire Sociale de Seine-Maritime au plus grand nombre de militants et d’organisations afin qu’ils y adhèrent.

Notre Assemblée Générale, le 1^er avril, sera l’occasion de débattre et décider des orientations et du contenu du travail de notre Institut ; cela fait partie des responsabilités syndicales de chacun de participer à son développement.

Pierre Leblic