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Numéro 3: Éditorial

Les journées nationales d’étude 1998 de l’Institut CGT d’Histoire Sociale

Pierre Largesse, vice-président.

Les journées nationales d’étude de l’Institut CGT d’Histoire Sociale se sont tenues à Kaysersberg (Haut-Rhin) les 10, 11 et 12 juin 1998.

Le bilan d’activité de 1997-1998 a mis en lumière les travaux des Instituts régionaux et départementaux et de l’Institut national, notamment sur le 30ème anniversaire de 1968 qui ont mis en évidence la liaison des luttes de cette période avec les préoccupations actuelles. Nous avons consolidé notre ancrage en coopération avec les organisations

Les tentatives d’occultation du rôle de la classe ouvrière et de ses organisations en n’évoquant que les conflits (réels) des étudiants avec les forces de police, n’ont pas pu occuper à elles seules les médias.

“Que se serait-il passé, qui aurait fait face au matraquage, si notre Institut n’avait pas existé?” interroge Georges Séguy. Il faut poursuivre et participer à la collecte de témoignages afin de contribuer au succès du colloque des 29 et 30 septembre à Paris sur 1968.

Les travaux des journées d’étude ont porté également sur l'extrême droite et les syndicats (rapporteur Jean Magniadas) qui a souligné, dans la situation inquiétante et mouvante actuelle, la nécessité de nos interventions liées aux organisations. Un colloque sur le sujet aura lieu en Seine-Saint-Denis en fin d’année.

Enfin, un autre sujet a été étudié: celui des Femmes et syndicalisme (rapporteur Slava Liszeck) avec un colloque en 1999.

Sur tous ces sujets, Georges Séguy au nom de l’Institut National a souligné la nécessité d’initiatives de chaque Institut décentralisé.

Le financement de nos publications a souligné que les demandes auprès des corps constitués élus devaient être augmentés sans complexes, en soulignant nos réalisations, leur œuvre d’utilité publique, leur fonction sociale puisqu’elles participent à une meilleure connaissance de l’histoire; leur intérêt culturel; le fait que l’histoire du syndicalisme appartient à la nation.

Notre notoriété grandit, presse, radios et télévisions s’en sont fait plus ou moins l’écho: beaucoup font maintenant appel à nous, en reconnaissant la qualité de nos travaux.

Poursuivons nos efforts. Soutenez nos actions par votre adhésion et en faisant connaître notre Institut autour de vous.

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