Auteur/autrice : Gilles

1905, la révolte du Potemkine

Un peu d’Histoire pour nous faire souvenir à quel point les médias sont aveugles devant ce qui engendre une conscience révolutionnaire — à moins d’être le journaliste Karl Marx capable de voir dans le vol du bois mort des féodaux — l’apparition d’une révolte de masse.
En 1905, la mutinerie des marins du Potemkine, qui deviendra un symbole de la première Révolution russe, est relayée à grand-peine par les journaux français.

Le 27 juin 1905, alors que l’Empire russe connaît une vague d’agitation révolutionnaire, une mutinerie éclate à bord d’un navire de guerre russe, le Potemkine, alors en manœuvre dans la mer Noire. Refusant la viande avariée qu’on leur sert, les marins du cuirassé de la flotte du tsar Nicolas II se révoltent. Plusieurs officiers sont tués. Les mutins hissent le drapeau rouge et mettent le cap sur le port d’Odessa, ville qui vient d’être secouée par des grèves ouvrières violemment réprimées par la cavalerie cosaque. Mutins et grévistes s’allient. La révolte se propage et des mutineries éclatent dans les jours qui suivent sur d’autres navires de la flotte russe.

Le véritable crime de Robespierre : avoir défié la toute-puissance des riches

 

 

 

 

Repris intégralement du site Histoire et société

L’écrivain Mme de Staël, fille du richissime banquier Necker et farouchement hostile à la Révolution française, écrivait à propos de Robespierre : « ses traits étaient ignobles, ses veines d’une couleur verdâtre ». Ce portrait correspond à l’image que l’on se fait généralement de Robespierre : celle d’un pâle sanguinaire, d’un guillotineur cadavérique. Mme de Staël ajoute une précision intéressante : « Sur l’inégalité des fortunes et des rangs, Robespierre professait les idées les plus absurdes ». Quelles étaient ces idées ?

Mais pourquoi les communistes sont-ils si faibles?

Une piste de réflexion, dont je partage les grandes lignes. Après la disparition des fondateurs, l’abandon de l’ambition de faire monter des militants ouvriers, formés dans la lutte au sein des entreprises et des services publics a été la règle. Les collaborateurs des anciens élus ont pris la place et évincé les syndicalistes.

François Fillon s’amuse à rappeler son rôle dans les errements de la gauche molle

En visite à Las Vegas, M. François Fillon a déclaré « J’ai ouvert les télécommunications à la concurrence. Vous pensez qu’il y aurait de l’Internet en France si on avait toujours France Télécom avec des fonctionnaires? »

Évidemment les 53.000 fonctionnaires appartenant toujours aux effectifs d’Orange (ils représentent encore environ la moitié des effectifs français, dont la majorité des techniciens) sont particulièrement choqués par cette nouvelle sortie contre les fonctionnaires, que M. Fillon entend faire disparaître à vitesse grand V s’il accède aux fonctions présidentielles.

Il est peut-être plus utile de lui rappeler ce que l’entreprise publique et les fonctionnaires de France Télécom ont su réaliser ! Mais peut-être pas qu’à lui !

Albert Perrot est mort.

Fondateur de l’Institut CGT d’Histoire sociale de la Seine-Maritime dont il fut vice-président, j’y ai côtoyé Albert Perrot pendant une une douzaine d’année. C’était un humaniste fraternel, toujours calme, toujours déterminé, toujours modeste, passionné de culture ouvrière.

Albert est mort le 9 novembre 2016. Il aurait eu 90 ans le 5 janvier prochain.

C’était un grand homme !

Albert Perrot sera inhumé ce 16 novembre à Fay-aux-Loges (Loiret). Un hommage lui sera rendu le vendredi 18 novembre à 11 h, à la salle Navalis du CE de Dresser, boulevard Winston-Churchill.