Honneur et gratitude éternelle du Peuple Français aux Héroïques combattants de Stalingrad

char-stalingradLe 2 février 2013 coïncide avec le 70ème anniversaire de la victoire de Stalingrad que tous les antifascistes ont alors saluée comme le tournant central de la Deuxième Guerre mondiale. C’est d’abord sur les champs de bataille de l’URSS dévastée par la Wehrmacht nazie que Hitler a perdu la guerre, à une époque où le « second front » n’existait pas.

A une époque où la scandaleuse équation « URSS = Allemagne nazie » (sic) sert à la fois à criminaliser les communistes et à réhabiliter le fascisme, un Collectif unissant des résistants antifascistes, des communistes, des démocrates et des patriotes républicains, vous invite à vous s’associer à l’appel, ci-joint, qui débouchera sur un rassemblement place Stalingrad à Paris, le 2 février 2013.

Honneur et gratitude éternelle du Peuple Français aux Héroïques combattants de Stalingrad

Le Général de Gaulle et les Français reconnurent le rôle capital de l’Union Soviétique dans la victoire sur l’hitlérisme.

Alors que, de l’école aux médias en passant par les déclarations du « parlement européen », une propagande de chaque instant prétend amalgamer l’Union Soviétique au Troisième Reich, les vrais démocrates gardent au cœur les combattants de Stalingrad, de Koursk et de Leningrad qui, au prix de sacrifices inouïs, ont brisé la machine de guerre nazie, ont permis la contre-offensive générale de l’Armée rouge et la prise de Berlin, pendant qu’à l’Ouest s’ouvrait enfin le second front contre la Bête immonde hitlérienne.

L’impératif de l’histoire conduisit pendant la seconde guerre mondiale à « la belle et bonne alliance » entre l’URSS et la France combattante reposant sur la coopération entre peuples libres, égaux et fraternels, coopération toujours d’actualité au plan européen et mondial. Le général de Gaulle en donna une illustration à son arrivée à Moscou, le 20 juin 1966, répondant au président NV Podgorny, il évoqua la grande Russie qu’il avait vue en 1944 : « tendue dans l’esprit guerrier qui allait assurer sa victoire et, pour une très large part celle de la France et de ses alliés », puis à la réception au Kremlin, en soulignant chez les Français le sentiment de solidarité, il revint sur « la part capitale que l’Union Soviétique prit à la victoire décisive » qui, précise-t-il le 30 juin, a porté l’URSS « au plus haut degré de la puissance et de la gloire ». À cette occasion fut signée une déclaration bilatérale qui donna une impulsion considérable à une coopération multiforme. Le domaine spatial en témoigne encore.

Quoi qu’on pense de l’URSS et de son histoire – et cela appelle de notre point de vue de nombreux débats exempts d’intolérance et de caricature – nul ne peut nier que la bataille de Stalingrad prend place dans l’Histoire au même niveau que celle de Marathon, où les jeunes démocraties grecques stoppèrent l’Empire mède – ou de Valmy, où l’armée de la Révolution française repoussa les envahisseurs de l’Europe contre-révolutionnaire.

Nous avons commémoré, le 2 février 2008 à Paris, le 65ème anniversaire de la victoire de Stalingrad, car le sommet de l’ignominie avait été atteint par les gouvernements profascistes des Pays Baltes qui, avec la caution de l’Union Européenne, dressaient des monuments à la gloire des SS. Notre solidarité va à la puissante et légitime riposte qui s’est manifestée en Russie et dans les pays de la CEI défendant l’honneur et l’héroïsme des combattants qui sacrifièrent leur vie pour la liberté.

  • À l’heure où l’UE, arrogamment pilotée par Berlin, écrase les peuples, leur souveraineté nationale et leurs acquis sociaux, à l’heure où des dirigeants du MEDEF appellent publiquement à « changer d’aire » pour mieux liquider la nation et les conquêtes du CNR,
  • à l’heure où les peuples se dressent de plus en plus contre les guerres impérialistes et contre la dictature des marchés financiers et de leur bras armé l’OTAN, menaçant la Russie et les Etats de la CEI avec le bouclier antimissiles américain,
  • à l’heure où la criminalisation du communisme en Europe de l’Est suscite une chasse aux sorcières liberticide et prépare la revanche posthume des fascismes,

les signataires de cet appel, représentants de sensibilités politiques distinctes,

Appellent la population de France à continuer le combat des héros de Stalingrad et de la Résistance antifasciste et patriotique en défendant l’indépendance nationale, la démocratie, les conquêtes sociales, pour qu’un nouveau Reich euro-atlantique destructeur des libertés ne prenne pas la succession de Hitler sous des oripeaux pseudo-démocratiques ;

Appellent à combattre sous toutes ses formes le racisme et la xénophobie d’État ;

Condamnent l’anticommunisme, qu’ils ne confondent pas avec la discussion contradictoire et argumentée sur le bilan de la première expérience socialiste de l’histoire, et dans lequel ils voient avant tout une arme idéologique de l’oligarchie capitaliste pour briser l’ensemble des conquêtes démocratiques de notre peuple et de tous les peuples ;

Demandent que le service public à France télévisions (1) et à la radio programme des émissions

  • sur l’Armée Rouge et à son année phare de 1943 avec les victoires de Stalingrad, Koursk,
  • le lancement de l’offensive finale sur Berlin
  • et la coopération du général de Gaulle-URSS, avec son plus beau fleuron, le régiment Normandie-Niemen,
  • ainsi que la participation soviétique au combat animée par le mineur ukrainien Vasil Porik , de 1942 à 1944, dans les mines et les corons du Nord-Pas-de-Calais, combat ouvert par la Grande Grève Patriotique de mai-juin 1941.

Dans le respect de leurs convictions propres, les personnalités signataires appellent également au rassemblement du 2 février 2013, place de la Bataille de Stalingrad, à Paris.

C’est une exigence d’avenir que de célébrer le 70ème anniversaire de la victoire de Stalingrad dans l’union des forces patriotiques, républicaines et antifascistes, d’exprimer la gratitude éternelle aux combattants de l’Armée Rouge dans cette ville martyre où se joua le destin de l’humanité.

En multipliant les initiatives décentralisées allant dans le même sens dans la semaine précédant cet anniversaire, les signataires de cette déclaration appellent les travailleurs, les femmes et les hommes, les jeunes défenseurs de la paix, du progrès et de l’indépendance nationale, résolus à contribuer à la défaite du fascisme, du racisme et de la xénophobie d’Etat, de l’impérialisme, à se mobiliser et à mobiliser pour que résonne dans la capitale de la France,

Rassemblement national avec une représentation internationale :

Samedi 2 février 2013 à 15 Heures place de la Bataille de Stalingrad (métro Stalingrad)

avec prises de parole et dépôt de fleurs au monument des héros de Stalingrad.

Coordinateur : Pierre Pranchère, ancien résistant, député honoraire, 2 Puy Salmont, 19800 Saint-Priest-de-Gimel. Courriel : pierre.pranchere@orange.fr – tél : 05 55 21 35 55

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