Catégorie : Révolution

Guerre de Vendée : « Il n’est pas possible de parler de ‘génocide' »

Dans un ouvrage consacré aux guerres de Vendée, Patrick Buisson relance la thèse du « génocide vendéen ». Interview de l’historien Jean-Clément Martin.

Par François Sionneau; Publié le 26 novembre 2017 à 09h57

Patrick Buisson, ex-conseiller de Nicolas Sarkozy à l’Elysée et directeur de la chaîne Histoire, publie « La grande histoire des guerres de Vendée » (Ed. Perrin). Dans cet ouvrage préfacé par Philippe de Villiers, Patrick Buisson rouvre un débat historique, en qualifiant notamment de « génocide » les massacres perpétrés en Vendée en 1793.

Jean-Clément Martin, historien spécialiste de la Révolution française et de la guerre de Vendée, explique son « total désaccord » avec les thèses de Patrick Buisson.

1917 : l’abdication du tsar fait les unes françaises

La nouvelle de la fin du régime tsariste, tombée en pleine Première guerre mondiale, suscite en France des réactions contrastées.

Le 15 mars 1917, sous la pression de l’état-major, le tsar de Russie Nicolas II est contraint d’abdiquer en faveur de son jeune frère, le grand-duc Michel, qui refuse presque aussitôt la couronne. Après les grèves et les manifestations ouvrières de février (début mars dans notre calendrier julien) et le ralliement d’une partie de la garnison de Petrograd aux manifestants, l’événement marque la fin de l’Empire et la victoire de la révolution.

1905, la révolte du Potemkine

Un peu d’Histoire pour nous faire souvenir à quel point les médias sont aveugles devant ce qui engendre une conscience révolutionnaire — à moins d’être le journaliste Karl Marx capable de voir dans le vol du bois mort des féodaux — l’apparition d’une révolte de masse.
En 1905, la mutinerie des marins du Potemkine, qui deviendra un symbole de la première Révolution russe, est relayée à grand-peine par les journaux français.

Le 27 juin 1905, alors que l’Empire russe connaît une vague d’agitation révolutionnaire, une mutinerie éclate à bord d’un navire de guerre russe, le Potemkine, alors en manœuvre dans la mer Noire. Refusant la viande avariée qu’on leur sert, les marins du cuirassé de la flotte du tsar Nicolas II se révoltent. Plusieurs officiers sont tués. Les mutins hissent le drapeau rouge et mettent le cap sur le port d’Odessa, ville qui vient d’être secouée par des grèves ouvrières violemment réprimées par la cavalerie cosaque. Mutins et grévistes s’allient. La révolte se propage et des mutineries éclatent dans les jours qui suivent sur d’autres navires de la flotte russe.

Le véritable crime de Robespierre : avoir défié la toute-puissance des riches

 

 

 

 

Repris intégralement du site Histoire et société

L’écrivain Mme de Staël, fille du richissime banquier Necker et farouchement hostile à la Révolution française, écrivait à propos de Robespierre : « ses traits étaient ignobles, ses veines d’une couleur verdâtre ». Ce portrait correspond à l’image que l’on se fait généralement de Robespierre : celle d’un pâle sanguinaire, d’un guillotineur cadavérique. Mme de Staël ajoute une précision intéressante : « Sur l’inégalité des fortunes et des rangs, Robespierre professait les idées les plus absurdes ». Quelles étaient ces idées ?

Mais pourquoi les communistes sont-ils si faibles?

Une piste de réflexion, dont je partage les grandes lignes. Après la disparition des fondateurs, l’abandon de l’ambition de faire monter des militants ouvriers, formés dans la lutte au sein des entreprises et des services publics a été la règle. Les collaborateurs des anciens élus ont pris la place et évincé les syndicalistes.

1830: coalition, grèves, bris de machines, dans l’imprimerie parisienne

Les amis et camarades de l’IHS CGT du Livre Parisien m’ont fait l’honneur de publier dans leur revue HistoLivre N°16, les fruits d’un court travail que je leur avais communiqué sur une « coalition d’ouvriers imprimeurs à Paris en 1830 », travail que j’ai effectué dans le cadre d’une recherche plus vaste sur les grandes grèves de 1830 en région rouennaise. Merci à eux !

La bataille de Valmy: une grande victoire révolutionnaire !

Le 20 septembre 1790, c’est à dire il y a 224 ans, eut lieu la célèbre de bataille de Valmy. Ce fut la phase ultime et décisive, après la jonction des armées de Dumouriez et de Kellermann, d’une manœuvre de très grande ampleur, dont l’origine avait été la capitulation de Verdun, le 2 septembre, cernée par une armée de 80 000 hommes. La route de Paris était ouverte aux troupes des coalisé (Prusse, Autriche, et traitres français émigrés); il s’agissait de la fermer.

1792: aux armes citoyens !

1792, la trahison des élites provoque une accélération de la Révolution.

Valmy est la victoire fondatrice de la Liberté française !